mercredi 15 mai 2024
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Monswiller – Haemmerlin, les brouettes d’hier et de demain

Avis aux jardiniers et autres bricoleurs, la société Haemmerlin basée à Monswiller propose une boutique en ligne de pièces de rechange pour réparer sa brouette plutôt qu’en acheter une neuve, une démarche éco-responsable à retrouver sur www.haemmerlin.com.

Depuis 1867, la société Haemmerlin est ancrée dans le territoire de Saverne, et fabriquait à l’origine des fours à pain, des lampes à huile, de la ferronnerie avant de se diversifier avec la guerre. « Pour répondre aux travaux de voirie et de construction, la famille Haemmerlin s’est spécialisée dans le matériel de manutention, raconte le directeur, Christian Pitisi. Dans les années 50, l’usine s’est installée à Monswiller, dans des bâtiments plus grands et adaptés à la peinture, à l’assemblage des roues, etc. » Arrivé en 2002 comme directeur industriel, il dirige depuis 2011 le site qui emploie 90 personnes.

Le site de production de Monswiller. / ©Documents remis

Réduire l’impact écologique

Des diables, remorques, monte-matériaux, goulottes d’évacuation, tréteaux, barrières de sécurité, sarcophages viennent compléter l’offre, aux professionnels et aux distributeurs. Mais comme il n’y a pas de magasin sur place, « l’e-shop permet de vendre en direct également au grand public, et de proposer des références particulières, comme une roue qui ne serait pas en rayon dans une grande surface de bricolage », estime le directeur. Pour réduire l’impact écologique des produits neufs, « Haemmerlin a toujours prôné la réparation plutôt que l’achat. Aujourd’hui on peut réparer une brouette qui a 40 ou 50 ans en changeant la roue, car les modes de fixation sont toujours compatibles ». Au-delà de la réparabilité, le transport est aussi un critère écologique : « Envoyer une roue consomme moins qu’un produit fini qui remplit un camion ».

Les brouettes Haemmerlin se vendent à travers le monde. / ©Dr

Haemmerlin fait ainsi commerce avec une cinquantaine de pays, « nous avons une vraie notoriété en Afrique, au Moyen-Orient », indique Christian Pitisi. Selon lui, « le savoir-faire dans le commerce à l’international s’est développé en parallèle avec la partie industrielle. Une certaine automatisation et des process particuliers font que les coûts sont maîtrisés, et qu’on arrive encore à fabriquer des brouettes en France ».

Le chiffre : 17

17 sortes de caisses et 14 roues différentes ainsi que de la visserie et des poignées sont disponibles sur l’e-shop pour les brouettes.

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