mercredi 15 mai 2024
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Quand le burn-out paralyse Superman

Avec son titre "Burn-out, début d’une nouvelle vie", Jean-Cédric Violet dévoile à la fois son histoire et le chemin qu’il a emprunté pour s’en sortir. Aujourd’hui, à 52 ans, le business-coach haguenovien développe une méthode pour se reconstruire.

C’est votre expérience personnelle qui vous a poussé à sensibiliser les autres au burn-out ?

J-C Violet : Oui, le livre s’adresse à tout le monde, mais sensibilise surtout les gens qui pensent que ça ne leur arrivera jamais. J’étais loin de penser qu’un jour je serais poussé vers une tentative de suicide. Il s’agit de déclencher une prise de conscience, de l’entourage également pour un conjoint, un frère, ou une mère. Mon passé de sportif de haut niveau, cette résistance à la souffrance et la capacité de travail m’ont amené à un excès et un état d’épuisement professionnel. C’est inhérent à l’entreprise, à la charge de travail, etc., mais aussi à l’ego, le fait d’être un homme qui se veut Superman, indestructible, qui a pris le lead pour soutenir sa famille, il faut payer la maison, on est habitué à un train de vie… Il y a aussi l’éducation, les croyances, le vécu, plein de choses qui font qu’un jour on arrive à un état où on se retrouve paralysé, en mode game-over.

Vous écrivez : « Je me sens comme dans un train lancé à vive allure et dont je ne peux sauter ! » Certains se retrouveront dans cette phrase…

J-C Violet : Il y a les gens qui ne se sentent pas concernés et sont dans le déni, et ceux qui comme moi ne savent pas s’arrêter. C’est une introspection qui permet de tout remettre en cause et d’abord soi-même, pas seulement l’environnement.

Son livre à la fois témoignage et méthode. / ©Dr
De là est née la méthode Equilibr’in que vous souhaitez partager ?

J-C Violet : Equilibr’in, c’est mon projet de cœur, sur lequel je souhaite travailler. C’est une méthodologie qui permettra de proposer des ateliers, des témoignages, des conférences et des outils pour la vie de tous les jours, en prévention, sensibilisation et post-reconstruction. J’ai été accompagné, mais après ou en parallèle, on est seul. Avoir un coach peut éviter la rechute.

Aujourd’hui, vous sentez-vous armé personnellement ?

J-C Violet : J’ai eu une épreuve de septembre à décembre, j’ai retravaillé à 80% comme directeur commercial pour une entreprise allemande qui s’est retrouvée en difficultés financières. J’ai eu une période de tensions avec des insomnies, des moments de stress, que j’ai su gérer grâce aux antidotes mis en place.

Livre disponible sur equilibrin.com et à la Maison de la presse à Haguenau, dédicaces le 11 mai à 14h.

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