Wintershouse – Jean-Marc Schneider, une entreprise en fleurs

Depuis les années 80, Jean-Marc Schneider de Wintershouse produit avec passion de nombreuses variétés de fleurs tout au long de l’année. Chaque semaine, le producteur écoule son stock dans sa boutique ou sur les marchés, en vendant des fleurs à la coupe, en bouquet ou en compositions florales.

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Jean-Marc Schneider et ses tournesols. / ©ld

Dans son adolescence, ses parents étaient déjà agriculteurs : « Ils avaient une petite ferme et vendaient déjà quelques fleurs », se souvient-il. Parti pour devenir ébéniste, il s’est finalement tourné vers l’entreprise familiale, au milieu des années 80 : « Mon oncle, alors horticulteur et fleuriste, m’a conseillé de me lancer dans d’autres productions, notamment les glaïeuls. Il m’a dit qu’il m’aiderait si ça fonctionnait… et ça a fonctionné. J’ai commencé avec trois ou quatre plantations, les choses ont avancé dans le bon sens et j’ai doublé la production la deuxième année ». Ainsi, Jean-Marc a commencé à étoffer son planning de production pour pouvoir produire et vendre des fleurs toute l’année. Des pâquerettes en février, en passant par les narcisses et les tulipes en avril, mais aussi les renoncules et les pivoines au printemps ; Jean-Marc, sa femme Agnès, son frère, son fils et ses deux salariés ont de quoi faire : « En 1989, nous ne plantions que 200 pieds de pivoine, contre près de 18 000 aujourd’hui ». Lorsque l’été pointe le bout de son nez, ce sont les lys, les glaïeuls, les tournesols et diverses petites fleurs qui sont à l’honneur.

Les lys sont récoltés. / ©ld

Une diversification forcée

En automne, les fleurs ne poussent plus… mais Jean-Marc a trouvé la combine : « Nous avons plusieurs grandes cultures, comme le blé, le colza, le seigle et même l’avoine ». En verger et en agroforesterie, le producteur a aussi planté un millier de noyers depuis 2006 : « L’année dernière, nous avons ramassé onze tonnes à la main. Nous les vendons en coquille, en cerneau et en huile ». L’entreprise se tourne également vers les conifères, pour les compositions de cimetières ou même les couronnes de l’avent : « À l’approche de Noël, nous vendons aussi des sapins, produits sur près de 2,5 hectares ».

Les produits de l’exploitation familiale sont vendus dans sa boutique, sur trois marchés strasbourgeois, mais aussi au magasin de producteur Hopla à Oberhausbergen.


L’info en plus

Jean-Marc Schneider a aussi planté des figuiers. La première récolte approche. D’ailleurs, il n’exclut pas d’en planter davantage.